Ces derniers temps, on entend de plus en plus que nombreuses sont les personnes atteintes du cancer. Ce pic est peut-être dû à la qualité de notre environnement qui se dégrade de jour en jour, mais aussi à notre qualité de vie qui n’est plus la même qu’autrefois. Les patients deviennent de plus en plus jeunes chaque jour et même si des progrès ont été faits dans le traitement du cancer, cette maladie reste néanmoins mortelle. Dès le jour où le patient se rend compte de son cas, un long processus l’attend et dans cette démarche, il lui faudra beaucoup de soutien parce qu’il va faire face à de nombreux combats, tant sur le plan physique que sur le plan émotionnel.
Un long chemin vers la guérison !
Les personnes atteintes de cancer se battent chaque jour contre la maladie, mais parfois aussi contre elles-mêmes. Nous verrons donc ici les phases psychologiques du cancer.
Il faut savoir que le jour où on annonce à une personne qu’elle est atteinte d’une maladie qui va probablement la tuer, cette personne fera face à un état de choc. Peu importe le stade de la maladie, pour une personne qui croyait hier qu’elle était en bonne santé, l’annonce d’un cancer est bouleversante. Elle prendra surement un peu de temps pour digérer la nouvelle. Chaque personne agit différemment, mais il faudra les comprendre, certaines seront dans le déni en faisant semblant qu’il n’y a rien, beaucoup sombreront dans la déception. Mais cela ne durera qu’un certain temps parce qu’avec un bon soutien, ces personnes se reprendront vite en main.
Vient ensuite la peur, lorsque le patient retrouve ses esprits, il se rend compte de sa situation et peut commencer à avoir peur de ce qu’il pourrait se passer. Ce sentiment de peur conduit souvent au stress et à un état d’anxiété chez le patient. Et c’est tout à fait normal, c’est pour dissiper ses peurs et ses doutes que les médecins doivent exposer toutes les alternatives à leurs patients et leur donner tous les renseignements possibles pour les rassurer.
Parfois, certains patients vont montrer de la colère parce que souvent ils n’arrivent pas à comprendre pourquoi cela leur arrive. La question qui se pose très fréquemment, c’est « pourquoi cela m’arrive ? ». La colère est définie comme la réponse au fait de réprimer ses peurs ou sa tristesse. Ainsi, pour éviter cette émotion, il faudra extérioriser ses sentiments, ne pas avoir peur d’en parler.
Après, on retrouve la culpabilité, souvent les patients se demandent ce qu’ils ont fait pour en arriver là. Ils ressassent leur parcours de vie pour trouver la faille. Les questions qui se posent dans ce cas-là ce sont : « Qu’est-ce que j’aurais pu faire pour éviter cela ? », « Vais-je devenir une charge pour mes proches et ma famille ? ». Ce sentiment peut être ressenti aussi par la famille et les proches du patient, ces derniers peuvent se demander si cela est leur faute ou s’ils pouvaient faire quelque chose pour éviter cela.
Des patients auront tendance à s’isoler pour ne pas être une charge pour leurs proches par exemple. C’est pour éviter d’en arriver à ce stade que des groupes de parole et de soutien pour les patients atteints du cancer ont été créés.